Les gaz à effet de serre et les réservoirs

La mise en eau des réservoirs hydroélectriques provoque la décomposition d'une petite fraction de la biomasse inondée (par exemple, des forêts et des tourbières) et une augmentation de la faune et de la végétation aquatiques du réservoir.

Il en résulte une augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES), principalement du gaz carbonique (CO2) et d'un peu de méthane (CH4), après la mise en eau.

Ces émissions sont toutefois temporaires et atteignent leur maximum après une période de deux à quatre ans.

Par la suite, en l'espace de moins d'une dizaine d'années, les émissions de CO2 diminuent graduellement pour s'établir au niveau de celles des rivières et des lacs environnants.

Les aménagements hydroélectriques émettent en moyenne 35 fois moins de GES que les centrales au gaz naturel et environ 70 fois moins que les centrales au charbon.

Il y a longtemps, Hydro-Québec a pris le parti de mettre en valeur les ressources hydriques du territoire pour satisfaire à la demande d'électricité de ses clients, ce qui contribue pour beaucoup à l'excellent bilan du Québec au chapitre des émissions de gaz à effet de serre.

En partenariat avec des universités, des centres de recherche et des entreprises d'électricité, Hydro-Québec mène des recherches sur les gaz à effet de serre depuis 1993.

Ces études visent les objectifs suivants :

  • mieux comprendre les impacts de nos réservoirs sur les émissions de GES ;
  • mieux comprendre les processus responsables des émissions de GES ;
  • assurer le suivi de l'évolution des émissions de GES dans les nouveaux projets ;
  • comparer adéquatement l'énergie hydraulique et les autres filières énergétiques en fonction de leurs émissions de GES ;
  • bénéficier de crédits potentiels d'émissions de CO2 dans le cadre du futur marché du carbone au Québec et au Canada.
Échantillonnages des flux de CO2

Documentation spécialisée

Voir aussi