Hydro-Québec 75ème anniversaire

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Un chantier-école pour les ingénieurs francophones

Première centrale de la province à être construite sous la supervision d’ingénieurs francophones, la centrale de Carillon marque un tournant dans l’histoire de l’électricité au Québec. Ce chantier devient l’occasion pour plusieurs francophones, étudiants et employés, d’acquérir une expérience des plus pertinentes. Un défi de taille qu’ils sauront relever avec brio, puisque la centrale est mise en service selon le calendrier prévu en 1964.

Vue générale de la centrale de Carillon, en cours de construction, 1961.©Archives d’Hydro‑Québec

Vue générale de la centrale de Carillon, en cours de construction, 1961.

©Archives d’Hydro‑Québec

Vue du chantier de la centrale de Carillon, septembre 1961.©Archives d’Hydro‑Québec

Vue du chantier de la centrale de Carillon, septembre 1961.

©Archives d’Hydro‑Québec

Vue générale du coffrage des aspirateurs, 1961.©Archives d’Hydro‑Québec

Vue générale du coffrage des aspirateurs, 1961.

©Archives d’Hydro‑Québec

Réunion de l’équipe des ingénieurs francophones et anglophones, sous la direction de l’ingénieur René Gauthier (au centre), gérant du projet, mai 1962. ©Archives d’Hydro‑Québec

Réunion de l’équipe des ingénieurs francophones et anglophones, sous la direction de l’ingénieur René Gauthier (au centre), gérant du projet, mai 1962.

©Archives d’Hydro‑Québec

Cours de français pour les anciens employés de la Shawinigan Water and Power Company, 1964.©Archives d’Hydro‑Québec

Cours de français pour les anciens employés de la Shawinigan Water and Power Company, 1964.

©Archives d’Hydro‑Québec

En français s’il‑vous‑plaît !

Dès les années 1950, l’usage du français se répand à Hydro‑Québec. Étant donné que le secteur de l’électricité d’alors utilise des termes anglophones, plusieurs gestionnaires de centrales produisent de petits lexiques bilingues pour permettre au personnel de travailler en français. À la suite de la seconde nationalisation en 1963, plusieurs entreprises anglophones sont intégrées à Hydro‑Québec. Leurs employés se voient offrir des cours de français pour faciliter la transition. En 1967, une division Traduction et linguistique est créée par Hydro‑Québec. Considérée comme une « locomotive » par l’Office de la langue française depuis les années 1970, elle est chef de file en matière de francisation des milieux de travail.

Visionnez la capsule Laurent Hamel, étudiant en génie 1960‑1961 :