
À cheval sur la frontière !
Saviez-vous que ma centrale est au Québec, mais que mon évacuateur de crues est en Ontario ? Eh oui ! C’est la rivière des Outaouais qui sert en effet de frontière entre les deux provinces.
Laurentides, QC
Vous allez me trouver prétentieuse, mais je vous le dis quand même : je suis un vrai symbole ! En effet, je suis la première centrale hydroélectrique de la province à avoir été construite sous la supervision d’ingénieurs canadiens français. On peut même dire que j’ai marqué un tournant dans l’histoire de l’électricité au Québec.
Située dans la région des Laurentides, je suis une belle centrale au fil de l’eau, à proximité de Long‑Sault, lieu qui a été le théâtre d’une bataille historique entre des Iroquois et des colons de la Nouvelle‑France. La rivière des Outaouais forme à cet endroit une frontière naturelle entre le Québec et l’Ontario
Mais je ne vous en dis pas plus. Si vous venez me voir, nos guides vous livreront tous mes secrets (enfin presque !). Une suggestion : après votre visite, ne manquez pas d’aller faire un petit tour au Lieu historique national du Canal‑de‑Carillon. C’est juste à côté ! Vous pourrez y observer les bateaux empruntant l’écluse et pique‑niquer à proximité.
Obtenez dès maintenant un avant‑goût en images de votre visite guidée !
Saviez-vous que ma centrale est au Québec, mais que mon évacuateur de crues est en Ontario ? Eh oui ! C’est la rivière des Outaouais qui sert en effet de frontière entre les deux provinces.
J’ai été construite et gérée par des ingénieurs francophones, une première à l’époque. Mon chantier a été l’occasion pour plusieurs étudiants et employés canadiens français d’acquérir une solide expérience. Un défi de taille qu’ils ont relevé avec brio, puisque j’ai été mise en service selon le calendrier prévu en 1964.
Je suis la 17e et dernière centrale sur la rivière des Outaouais à produire de l’électricité. Mais il n’en reste pas moins que je suis la plus puissante de toutes : je peux alimenter 150 000 foyers en électricité.
La rivière des Outaouais a un débit moyen de 2 000 mètres cubes par seconde et peut atteindre 8 000 mètres cubes par seconde en période de crue ! Mais mes turbines Kaplan peuvent toutefois ajuster l’angle de leurs pales selon la quantité d’eau.
Certaines images proviennent des Archives d'Hydro‑Québec.
Ma construction marque un point tournant dans l’histoire d’Hydro‑Québec et, en quelque sorte, dans l’essor du génie‑conseil québécois. Dans la foulée de la Révolution tranquille, alors qu’un courant de francisation gagne rapidement Hydro‑Québec et tous ses chantiers, je suis la première centrale hydroélectrique dont les travaux sont confiés à des ingénieurs francophones.
1939-1945 : Deuxième Guerre mondiale
1944 : Première nationalisation de l’électricité au Québec
Le potentiel hydraulique du secteur est exploité depuis le début du XXe siècle. En 1943, le Québec et l’Ontario s’entendent sur le partage de l’énergie hydraulique de la rivière des Outaouais, frontière entre les deux provinces. Dans le cadre de cette entente, le Québec obtient les rapides de Carillon dotés d’un potentiel intéressant. En 1959, c’est le début des travaux.
Juillet 1960 : Première coulée de béton à la centrale de Carillon.
Source : Archives d’Hydro‑Québec
1960 : Début de la Révolution tranquille au Québec
1963 : Seconde nationalisation de l’électricité au Québec
Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les gens qui ont exploré la centrale avec nos guides qui nous l’ont écrit.
Merci d'offrir ces visites ! On en apprend beaucoup sur la façon dont fonctionne une centrale hydroélectrique. Captivant !
Marie-Noëlle est une guide d’exception. Elle utilise bien le matériel pour ses explications. Bravo !
La centrale vaut la peine d’être visitée. Il faut en parler aux autres pour qu’ils viennent à leur tour.
Les personnes de 18 ans et plus doivent présenter une pièce d’identité avec photo.
(Documents acceptés : carte d’assurance maladie, permis de conduire ou passeport)
Les réservations sont requises en tout temps, au moins 24 heures à l’avance.
Environ 90 minutes
Les visites débutent à heure fixe. Il est préférable d’arriver 15 minutes à l’avance.
De la mi-juin à la fin août
Du mercredi au dimanche
Début des visites :
9 h 30, 11 h 15, 13 h et 14 h 45
Hydro‑Québec accueille les écoles en proposant des visites inusitées à saveur scientifique, technique et historique.
Consultez notre offre !
Centrale de Carillon
240, rue du Barrage
Saint-André-d’Argenteuil (Québec) J0V 1X0
Tél. : 1 800 365-5229Tél. : 1 800 365-5229 (entre 9 h 30 et 16 h)
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Entrée gratuite
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