Hydro-Québec 75ème anniversaire

19

Une première centrale souterraine au Québec

En réponse à la hausse fulgurante de la demande d’électricité, Hydro‑Québec entreprend son premier grand chantier : le complexe hydroélectrique Bersimis sur la Côte‑Nord.

Ce projet constitue un énorme défi technique, puisqu’il s’agit de construire deux puissantes centrales en région éloignée. En raison du peu d’espace disponible sur les rives de la rivière, les ingénieurs décident d’aménager une centrale souterraine, Bersimis‑1, au Québec !

Équipe de forage à l’œuvre, mars 1955. La construction de la centrale, du canal de fuite, des conduites forcées et des passages de câbles ont nécessité l’excavation de 40 000 pieds de tunnels. ©Archives d’Hydro‑Québec

Équipe de forage à l’œuvre, mars 1955. La construction de la centrale, du canal de fuite, des conduites forcées et des passages de câbles ont nécessité l’excavation de 40 000 pieds de tunnels.

©Archives d’Hydro‑Québec

Arrivée d’une bâche spirale au quai de Forestville, vers 1955. La plupart des équipements destinés à la centrale sont acheminés par bateau. ©Archives d’Hydro‑Québec

Arrivée d’une bâche spirale au quai de Forestville, vers 1955. La plupart des équipements destinés à la centrale sont acheminés par bateau.

©Archives d’Hydro‑Québec

Suspension d’un câble au moyen d’isolateurs par deux monteurs intrépides – première ligne à 315 kV, 1956©Archives d’Hydro‑Québec

Suspension d’un câble au moyen d’isolateurs par deux monteurs intrépides – première ligne à 315 kV, 1956

©Archives d’Hydro‑Québec

Ligne Bersimis-Montréal (au loin), vers 1955©Archives d’Hydro‑Québec

Ligne Bersimis-Montréal (au loin), vers 1955

©Archives d’Hydro‑Québec

De plus, la distance considérable entre le complexe et les centres de consommation nécessite la mise en service de deux lignes de transport à une tension alors inégalée au Canada, soit 315 kV !

L’hébergement des travailleurs et de leur famille

Les travaux de construction nécessitent une main‑d’œuvre importante qui doit être logée. Un camp de travail temporaire est aménagé pour y accueillir les 5 000 hommes (et quelques femmes, ne l’oublions pas). Le roulement du camp exige une organisation exemplaire : chaque jour, 15 000 repas sont servis et 10 000 œufs sont consommés ! Les cadres et leurs familles demeurent quant à eux dans le premier village construit de toutes pièces par Hydro‑Québec : Labrieville. Il sera démantelé en 1974, et la majorité des maisons seront déplacées à Forestville.

Vue générale du campement des travailleurs et du village de Labrieville, 1955©Archives d’Hydro‑Québec

Vue générale du campement des travailleurs et du village de Labrieville, 1955

©Archives d’Hydro‑Québec

Enfants du village de Labrieville ayant remporté les premiers jeux d’été « interchantiers » (Bersimis, Manic‑2, Manic‑5 et Outardes‑4), 1965. Les habitants du village avaient accès à plusieurs installations de loisir, notamment une piscine, un terrain de baseball et une salle de quilles. ©Archives d’Hydro‑Québec

Enfants du village de Labrieville ayant remporté les premiers jeux d’été « interchantiers » (Bersimis, Manic‑2, Manic‑5 et Outardes‑4), 1965. Les habitants du village avaient accès à plusieurs installations de loisir, notamment une piscine, un terrain de baseball et une salle de quilles.

©Archives d’Hydro‑Québec

Grâce à ces ouvrages d’envergure, Hydro‑Québec devient un acteur de premier plan dans le secteur de l’hydroélectricité et acquiert une notoriété mondiale.