Un projet précurseur sur le plan environnemental

Le développement hydroélectrique de la Baie‑James marque l’imaginaire collectif. Réalisation d’envergure, le complexe La Grande comprend aujourd’hui onze centrales hydroélectriques. Les travaux sont entrepris en 1973, à la centrale La Grande‑2, maintenant Robert‑Bourassa, et s’échelonnent sur plus de quatre décennies.
Ce projet mobilisateur, source de création d’emplois, permet alors de relancer l’économie québécoise et affirme clairement le choix de l’hydroélectricité au Québec.
« Il ne sera pas dit que nous vivrons pauvrement sur une terre aussi riche ». Propos de Robert Bourassa, surnommé le Père de la Baie‑James, lors de l’annonce du développement de la Baie‑James le 30 avril 1971.
Novateur, le Projet du siècle se démarque non seulement par les prouesses techniques réalisées, mais aussi par l’importance accordée à l’environnement. En effet, pour la première fois, un inventaire écologique minutieux est effectué avant même le début des travaux. Le projet attire l’attention des écologistes d’ici et de partout dans le monde. Hydro‑Québec met en œuvre des mesures d’atténuation d’une ampleur sans précédent pour préserver les écosystèmes de la région, mais aussi pour avoir le moins d’impact possible sur la vie quotidienne des communautés autochtones établies sur le territoire.
L’écologie à l’étude
Une entente est d’ailleurs conclue entre la SEBJ et l’Université du Québec à Montréal dès 1974 afin de permettre à des étudiants de maîtrise de venir étudier en profondeur l’écologie de la Baie‑James. Le chantier devient une véritable école environnementale ! Compte tenu du nombre considérable d’études d’impact réalisées en cours de construction, la Baie‑James devient l’une des régions les mieux connues de la planète sur le plan de l’environnement. Il est désormais nécessaire d’effectuer des études d’impact avant chacun des projets lancés par Hydro‑Québec.
Des partenariats durables
Il y a un peu plus de 40 ans, Hydro‑Québec a établi ses premiers partenariats avec les communautés autochtones du Québec dans le cadre du projet hydroélectrique de la Baie‑James. Au fil des ans, elle a beaucoup appris de ses partenaires autochtones et vise à créer avec les communautés et les nations des partenariats durables et mutuellement avantageux, basés sur le respect des valeurs et de la culture. Les communautés participent aux projets dès les premières étapes, et Hydro‑Québec déploie beaucoup d’efforts pour qu’elles continuent d’occuper le territoire et d’y exercer leurs activités traditionnelles.

Aujourd’hui, la fonction environnement compte plus de 150 spécialistes aux compétences variées
dont plus de la moitié travaillent directement sur le terrain.
Forte d’une expertise
développée depuis près de 50 ans, Hydro‑Québec est chef de file en environnement à
l’échelle mondiale.
1983