Nous travaillons à réduire les crues
Chaque année, nos experts travaillent activement pour utiliser notre réseau d’installations de façon optimale afin de limiter les impacts des crues printanières sur les populations.

Nous utilisons toute notre expertise pour prévoir les crues et aider à les limiter
Tout au long de l’année et particulièrement au printemps, nous travaillons de concert avec tous les intervenants concernés. Ça fait partie de notre mission.
Les réservoirs diminuent toujours l’ampleur des crues
Nous les vidons l’hiver pour qu’ils emmagasinent de très grandes quantités d’eau au printemps. Si ces installations n’étaient pas là, le niveau de l’eau pendant les crues serait encore plus élevé.


Les centrales au fil de l’eau n’ont pas d’impact sur l’ampleur des crues
Comme elles n’ont pas de réservoir, elles n’ont aucun moyen de retenir l’eau. En période de crue, il faut simplement ouvrir les vannes pour laisser libre cours à la rivière.
Foire aux questions
Les installations d’Hydro-Québec ont-elles une influence sur les impacts des crues ?
Qu’est-ce qu’une centrale au fil de l’eau et pourquoi une telle centrale ne peut pas vraiment limiter les impacts de la crue printanière ?
Pourquoi le niveau d’eau en amont d’une centrale au fil de l’eau est-il si bas durant la crue printanière ?
Pourquoi dit-on que la quantité de neige et les précipitations de régions plus au nord ont un impact sur l’ampleur de la crue printanière dans les régions plus au sud ?
Les employés d’Hydro-Québec gèrent-ils les débits d’eau en période de crue printanière seulement ?
Hydro-Québec gère-t-elle seule les débits des rivières sur lesquelles elle a des installations ?
Où pouvons-nous nous renseigner sur les niveaux d'eau et les débits enregistrés dans les rivières du Québec lors de la crue printanière ?
En période de crue, Hydro-Québec est-elle responsable d’informer le public sur les risques d’inondation et sur la marche à suivre en cas d’inondation ?
Le saviez-vous ?
- La préparation à la crue printanière dure plusieurs mois à Hydro-Québec et nous misons sur des météorologues, des ingénieurs, des hydrologues et même des océanographes afin de bien suivre l’évolution des cours d’eau.
- Chaque printemps, les réservoirs situés dans la partie sud du Québec sont à leur plus bas niveau pour retenir un maximum de l’eau issue de la fonte des neiges.
- Dans certaines régions, la quantité d’eau ainsi retenue représente jusqu’à 40 % de toute l’eau qui se retrouve sur le territoire.
- Le réservoir Gouin, situé en Haute-Mauricie, est surnommé le gardien du Saint-Maurice et sa construction a été terminée en 1917. Envie d’en savoir plus ? Visitez la page consacrée au barrage Gouin.
- Le bassin versant de la rivière Saint-Maurice s’étend sur 42 651 km2, soit un territoire plus grand que les Pays-Bas.
- Le bassin hydrographique de la rivière des Outaouais est trois fois plus grand que le territoire de la Suisse et une goutte d’eau peut mettre jusqu’à trois semaines pour traverser ce bassin, de sa source jusqu’à la région de Montréal.
- On retrouve treize principaux réservoirs dans le bassin de la rivière des Outaouais et Hydro-Québec n’est propriétaire que de quatre d’entre eux. La Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais
assure la gestion intégrée des réservoirs de tous les partenaires.
- Hydro-Québec a inventé et commercialisé un appareil, le GMON, qui permet de déterminer au quotidien la quantité d’eau contenue dans la couverture de neige. En apprendre plus sur l’appareil GMON
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- Plusieurs centrales hydroélectriques ne peuvent aucunement retenir l’eau au printemps. On les appelle centrales au fil de l’eau et la majorité des centrales situées dans le sud du Québec sont de ce type.