Suréquipement de la centrale de la Sainte‑Marguerite‑3
Projet en bref
Par le suréquipement, Hydro-Québec souhaite augmenter la puissance de l’aménagement hydroélectrique de la Sainte‑Marguerite‑3 (SM‑3) via l’ajout d’un 3e groupe turbine-alternateur dans la centrale existante.
Nous avons, collectivement et mondialement, un grand défi à relever : celui de la transition énergétique afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Notre énergie verte est nécessaire comme jamais auparavant. Hydro‑Québec entend jouer pleinement son rôle dans cette transition énergétique.
Tel qu’indiqué au Plan d’action 2035 – Vers un Québec décarboné et prospère, nous misons en premier lieu sur l’augmentation de la puissance de nos centrales existantes pour répondre à la hausse de la demande. Cette stratégie permet de minimiser les impacts du développement hydroélectrique sur le territoire et de maximiser l’utilisation des infrastructures en place. Le suréquipement de la centrale Sainte‑Marguerite‑3 permettra de contribuer à l’objectif d’ajouter 2000 MW supplémentaires d’ici 2035.
Le projet
La centrale de la SM‑3 joue un rôle bien précis dans notre parc de production. En effet, elle est l’une des centrales qui permet à Hydro‑Québec de répondre aux besoins de puissance lors de la gestion de la pointe.
Présentement, deux groupes turbines-alternateurs de 441 MW y sont installés. Hydro‑Québec compte en installer un troisième qui sera mis en service en 2031, ce qui permettra d’augmenter la puissance installée de la centrale.
Les travaux relatifs à l’ajout du troisième groupe seraient réalisés principalement dans la centrale souterraine de la Sainte-Marguerite‑3 et incluraient :
- l’installation du troisième groupe à l’emplacement prévu à cette fin ;
- l’installation d’équipements mécaniques et électriques, dont une vanne sphérique et des barres blindées ;
- construction et le raccordement de la conduite forcée no 3 entre la galerie d’amenée et le futur groupe no 3.
Calendrier de réalisation
2024-2025
Études d’avant-projet
Présentation du projet préliminaire aux organismes concernés
Démarche environnementale
Consultations du public
2025-2026
Études d’avant-projet et préparation de l’étude d’impact sur l’environnement
Poursuite de la consultation du public
2026-2027
Autorisations gouvernementales
2028-2031
Information sur les travaux
Poursuite de la démarche environnementale
Poursuite de la consultation du public
Réalisation des travaux à la suite de l’obtention des autorisations gouvernementales.
2031
Mise en service
Le saviez‑vous ?
La centrale de la Sainte‑Marguerite‑3 est dotée d'une hauteur de chute de 330 mètres, la plus élevée de tout le parc de production d'Hydro‑Québec. C'est six mètres de plus que la tour Eiffel, incluant son antenne.
Vidéo : Qu’est-ce que la pointe ?
La pointe, ce sont de courts moments au cours desquels la consommation d’énergie est à son maximum. Ces moments surviennent en hiver, les jours de grands froids, au moment où le chauffage accapare beaucoup d’électricité, et que plusieurs appareils électriques de la maison sont en fonction en même temps pour les douches, la préparation des repas, le lavage de la vaisselle et des vêtements, par exemple. Lors de ces courts épisodes, Hydro‑Québec doit déployer des moyens supplémentaires pour répondre à la demande.
Durée :1 minute et 16 secondes
Transcription de la vidéo Le point sur les pointes hivernales.
Narratrice : Par grand froid, particulièrement de 6 ;h à 9 h et de 16 h à 20 h, la consommation d'électricité peut augmenter de façon importante en raison du chauffage des maisons.
[Sur une carte du Québec, des maisonnettes rouges représentent les foyers de la province. La température chute sur un thermomètre animé, tandis que deux horloges affichent respectivement les plages horaires de 6 ;h à 9 h et de 16 h à 20 h.]
Narratrice : Durant ces périodes, le réseau d'Hydro-Québec est fortement sollicité. Toute la puissance des centrales est nécessaire pour assurer le confort des Québécois. C'est une pointe hivernale.
[Des centrales Hydro-Québec apparaissent sur la carte. Un compteur indique que les besoins en puissance sont presque au maximum.]
Narratrice : C'est le même phénomène qui se produit sur les ponts aux heures de pointe.
[Une animation montre une route couverte d'automobiles.]
Narratrice : Si 20 000 automobilistes veulent emprunter un pont à la même heure, il y a congestion.
[Le trafic se fait plus fluide.]
Narratrice : S'ils répartissent leurs déplacements sur plusieurs heures, ils peuvent facilement le traverser.
[Sur la carte du Québec, les maisonnettes deviennent vertes. Le titre « répartition de la consommation » apparaît.]
Narratrice : En période de pointe hivernale, on peut agir collectivement pour réduire la consommation d'électricité.
[Sous le titre « répartir sa consommation » apparaissent deux horloges indiquant les périodesde 6 ;h à 9 h et de 16 h à 20 h. Elles sont remplacées par un pictogramme de thermostat accompagné de la mention «chauffage».]
Narratrice : Il suffit de la déplacer en dehors des heures de pointe lorsqu'il fait très froid et d'abaisser le chauffage de 1 ou 2 degrés dans les pièces inoccupées.
[Des pictogrammes de douche, de lave-vaisselle et de sécheuse s'ajoutent à celui du chauffage.]
Narratrice : Vous pouvez aussi limiter votre utilisation d'eau chaude et attendre quelques heures avant de faire fonctionner certains gros électroménagers.
[Sur la carte du Québec, le rouge des maisonnettes pâlit.]
Narratrice : Si on s'y met tous ensemble, on peut agir sur les pointes hivernales pour mieux gérer notre précieuse ressource au profit de tous les Québécois.
Info-projet – Suréquipement de la centrale de la Sainte-Marguerite-3
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Pour nous joindre
Marie-Eve Duguay
(Courriel)
Conseillère – Relations avec le milieu
Yannick Charette
(Courriel)
Conseiller – Relations avec les Premières Nations et Inuit
418 294‑9988, poste 600‑2121
