Visitez la centrale hydroélectrique La Grande‑1 !

Eeyou Istchee Baie‑James, QC

Réservations et informations pratiques

La centrale La Grande‑1 et son évacuateur de crues

L’énergie grandeur nature, au cœur de la taïga

Pour beaucoup de gens, la Baie‑James est synonyme de trois choses : espaces immenses, taïga et grands projets hydroélectriques. Vous vous souvenez peut‑être de la construction du complexe La Grande, qui s’est échelonnée de 1970 à 2000 ?

Je suis moins puissante que mes quatre sœurs du même nom (LG‑2, LG‑2A, LG‑3, LG‑4), mais je suis quand même la deuxième centrale au fil de l’eau la plus puissante (après la centrale de Beauharnois) et la septième au Québec, toutes catégories confondues !

Pour pouvoir me construire, on a eu besoin de 640 000 mètres cubes de béton, soit la quantité nécessaire pour aménager un trottoir de Montréal à Miami. Impressionnant, non ?

Vous voulez admirer un aménagement hydroélectrique d’envergure ? Venez me voir turbiner l’eau de la Grande Rivière avant que celle‑ci se jette dans la baie James ! Et n’hésitez pas à poser toutes vos questions à nos guides : leurs connaissances sont presque aussi vastes que le territoire qui m’entoure !

Vous pourrez poursuivre votre excursion par la visite de Chisasibi, la communauté crie située à proximité, et aussi tremper vos pieds dans les eaux de la baie James. Vraiment rafraîchissant !


Plein les yeux !

Obtenez dès maintenant un avant‑goût en images de votre visite guidée !

Le saviez‑vous ?

Vue aérienne de la Grande Rivière et d’ouvrages de retenue.

Première ou septième ?

Je suis la septième centrale hydroélectrique à avoir été mise en service au complexe La Grande. Vous vous demandez alors pourquoi je m’appelle La Grande‑1 ? Tout simplement parce que nous sommes nommées en fonction de notre position par rapport à l’embouchure de la rivière et non selon notre ordre chronologique de construction. Je suis donc la première sur la rivière à partir de la baie James.

Personnes à l’intérieur d’un puits de turbine.

200 kilomètres à l’heure !

C’est la vitesse de rotation des rotors de chacun de mes douze groupes turbine‑alternateur. Sur les routes, on respecte les limites de vitesse 😉 !

Vue du belvédère Upichiwin.

Upichiwin, un lieu de rencontre

En langue crie, Upichiwin désigne un rétrécissement dans un rapide. Le belvédère Upichiwin est un lieu de rencontre qui commémore l’un des plus anciens et des plus importants emplacements de pêche des Cris côtiers durant l’été.

1991 : La voix de Céline Dion retentit au coeur de la taïga, à la Baie-James.

Des vedettes à la Baie‑James

  • Avant d’être chanteur, Paul Piché était archéologue. Durant les années 1970, il a participé à une fouille à la Baie‑James.
  • Guy Laliberté voulait travailler à la Baie‑James pour payer ses études en génie nucléaire. Une grève l’en a empêché. Quelques années plus tard, le Cirque du Soleil naissait.
  • En 1991, Céline Dion a chanté dans un amphithéâtre gonflable pour l’inauguration de la centrale La Grande‑2‑A.

Mon histoire

Je suis une puissante centrale au fil de l’eau située à 45 minutes de Radisson, en chemin vers le village cri de Chisasibi. Je suis aussi la dernière centrale du complexe La Grande à turbiner l’eau de la rivière avant que celle-ci ne se jette dans la baie James.

1960 : Début de la Révolution tranquille au Québec

1963 : Seconde nationalisation de l’électricité au Québec

1971 : Lancement du « projet du siècle »

En avril 1971, le premier ministre Robert Bourassa lance le « projet du siècle » à la Baie‑James. Un an plus tard, le choix s’arrête sur les rivières La Grande et Eastmain. C’est le début des immenses chantiers qui ont vu naître le complexe hydroélectrique La Grande. Celui‑ci fournit aujourd’hui près de 50 % de l’électricité du Québec !

Robert Bourassa et Robert‑A. Boyd, président de la Société d’énergie de la Baie James de 1972 à 1976 et pdg d’Hydro‑Québec de 1977 à 1981.

Source : Archives d'Hydro‑Québec

1976 : Première élection du Parti québécois

1987 : Lancement des travaux de la phase 2 du complexe La Grande

Je devais être construite pendant la première phase des travaux du complexe La Grande. Mais en 1978, les besoins énergétiques du Québec n’augmentaient pas assez rapidement pour justifier la poursuite des travaux. On choisit quand même d’aller de l’avant avec la construction des batardeaux et l’excavation du canal de dérivation.

En 1988, soit 10 ans plus tard, ma construction est entamée. Imaginez l’ampleur du chantier ! Plus de 6 000 personnes y ont participé. Étant donné l’échéancier serré, beaucoup de travail a dû être abattu durant l’hiver, et les conditions étaient très difficiles.

En raison de la proximité avec le village cri de Chisasibi, on organisait beaucoup de tournois sportifs et d’événements culturels à l’intention des travailleurs et travailleuses du chantier ainsi que des membres de la communauté. D’ailleurs, le chantier de LG‑1 avait élu un maire afin de garder un esprit de communauté.

1991 : Travailleurs au chantier de LG‑1.

Source : Archives d'Hydro‑Québec

1995 : Mise en service

J’ai finalement été mise en service entre 1994 et 1995. Pour construire le barrage de 330 mètres de long et de 27,5 mètres de haut, il a fallu plus de 400 000 m³ de béton de structure, 290 000 m² de coffrage et 19 000 tonnes d’acier d’armature. Ma construction a coûté 2,5 milliards de dollars, soit 300 millions de moins que prévu.

Vue aérienne hivernale de l’aménagement hydroélectrique La Grande‑1.

Source : Archives d’Hydro‑Québec

2015 : Inauguration du belvédère Upichiwin

Le belvédère Upichiwin a été aménagé à proximité de mon emplacement en collaboration avec le centre culturel de Chisasibi. Il s’agit d’un site commémorant les pêches traditionnelles pratiquées à Upichiwin, qui donnaient lieu à des rassemblements importants des Cris de Chisasibi. Juste en face du belvédère se trouvaient les premiers rapides de la Grande Rivière. On y pratiquait notamment la pêche à la seine.

Vue de l’évacuateur de crues de l’intérieur du belvédère Upichiwin.

Ça vaut le détour !

Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les gens qui ont exploré la centrale avec nos guides qui nous l’ont écrit.

Visiteurs et visiteuses à l’intérieur d’un puits de turbine à la centrale La Grande-1.

Il y a sept grandes merveilles au monde. A‑t‑on pensé à faire reconnaître la Baie‑James comme la huitième ?

Excellent programme : il y a un bon équilibre entre les informations techniques et les faits historiques.

Bonne animation en continu – Installations propres et bien entretenues : Bravo !

Groupe effectuant une visite guidée à l’intérieur de la centrale.

Réservations et informations pratiques

En bref

Entrée gratuite

Les réservations sont requises en tout temps, au moins 48 heures à l’avance.

Si vous êtes à moins de 48 heures de la visite souhaitée ou si vous avez des besoins particuliers (port d'un stimulateur cardiaque, personne à mobilité réduite, etc.), veuillez nous appeler au 1 800 291‑84861 800 291‑8486.

Durée de la visite

Environ 3 heures, de 9 h à 12 h.

Il est requis d’arriver 15 minutes à l’avance pour l’enregistrement.

Heures d’ouverture

De la mi-juin à la fin août.

Les visites débutent à heure fixe. Il est requis d’arriver 15 minutes à l’avance.

Visites scolaires

Hydro‑Québec accueille les écoles en proposant des visites inusitées à saveur scientifique, technique et historique.
Consultez notre offre !

Coordonnées

Centrale La Grande-1 – Centre d’interprétation
Route de la Longue Pointe
Jamésie, QC
J0M 1E0

À noter : Les visiteurs et visiteuses doivent utiliser leur véhicule pour se rendre à la centrale LG‑1.

Tél. : 1 800 291-84861 800 291-8486 (entre 9 h 30 et 16 h)
Communiquez avec nous par courriel.

Itinéraire

À lire avant de venir
(oui, vraiment, c’est important !)

Accessibilité

La visite se fait en autobus à partir du centre d’interprétation de la centrale, mais elle comprend des arrêts, un déplacement à pied de 0,5 km dans la centrale ainsi que l’ascension d’un escalier.

CERTIFICATION KÉROUL

  • Lieux non accessibles aux personnes à mobilité réduite
  • Lieux offrant un ou des services adaptés aux personnes ayant une déficience visuelle
  • Lieux offrant un ou des services adaptés aux personnes ayant une déficience auditive

Âge minimal

Cette activité convient aux adultes et aux enfants d’âge scolaire. Pour des raisons de sécurité, elle n’est pas recommandée aux enfants de moins de deux ans.

Stimulateurs cardiaques et autres implants médicaux

Les champs électriques et/ou magnétiques peuvent nuire au fonctionnement normal des stimulateurs cardiaques, des défibrillateurs automatiques implantables ainsi qu’au processeur des implants cochléaires. Par prudence, les personnes portant ce type d’implant ne peuvent pas participer à la visite dans la centrale.

Les personnes portant un neurostimulateur doivent arrêter temporairement le dispositif avant d’entrer dans la centrale. Si elles ne peuvent pas l’arrêter, leur accès à la centrale n’est pas recommandé.

Les pompes à insuline ne présentent pas de risque d’interférence dans le cadre des visites habituelles.

Tenue vestimentaire

Dans la centrale, les souliers plats et fermés sont obligatoires. Les visiteurs et visiteuses doivent porter l’équipement de sécurité (casques, lunettes et écouteurs) qui leur est fourni.

Comme une partie de la visite se déroule à l'extérieur, n’oubliez pas de vous habiller en conséquence.

Services

  • Stationnement gratuit

  • Boutique de souvenirs à Radisson seulement

  • Toilettes

Indications routières

Des indications routières sont données au moment de la réservation.

Pour tout renseignement supplémentaire, consultez notre

Réservez votre visite !

Entrée gratuite

Les réservations sont requises en tout temps, au moins 24 heures à l’avance.

Réserver, pour visiter l’aménagement Robert-Bourassa (La Grande-2)

Pour toute autre demande d’information, contactez-nous au 1 800 291-84861 800 291-8486
ou communiquez avec nous par courriel.

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