Matériaux composites pour cathodes mouillables et usage de ceux-ci pour la production d'aluminium.
L'invention vise un matériau composite de formule : (C-N-B-MR)x (AI-MR)y (R)z dans laquelle C-N-B-MR est un ou plusieurs carbures, nitrures ou borures du ou de métaux réfractaires de la série IV, V ou Vl du Tableau périodique et/ou un ou plusieurs carbures, nitrures ou borures d'aluminium choisis parmi Al4C3, AIN, AIB2,Al1- 67B22; AI-MR est un ou plusieurs aluminures du ou des métaux réfractaires énoncés précédemment, étant entendu que : si MR=Nb, Ta, Hf, Zr, Ti, V alors AI-MR= AI3MR; si MR=W, Cr alors AI-MR= AI4MR; si MR=Mo, alors AI-MR= AI8Mo3 ou AI17Mo4 (.congruent. AI4Mo) R est une composante résiduelle autre que le carbone comprenant une ou plusieurs phases parmi AI4C3, AIN, AIB2, AI1-67B22 et MRtAIu(C-N-B)V où t,u et v sont des nombres plus grands ou égal à zéro, et x, y, z sont les ractions volumiques des composantes respectives avec x > y; x + y> 0,5; x + y + z =1 et 0,01 < y < 0,5. L'invention vise aussi 'usage de ce matériau composite comme revêtement dans une composante mouillable par de l'aluminium liquide et utilisable dans des cellules d'électrolyse.
Procédé de traitement d'éléments fabriqés à partir de bois non sèché.
La présente invention concerne un procédé de traitement d'éléments en bois, qui consiste à : conditionner les éléments en bois précités afin de réduire leur teneur en humidité ; et a) effectuer l'une des séquences d'étapes suivantes choisies dans le groupe composé d'au moins la séquence d'étapes b1) à b4) ou au moins la séquence d'étapes bb1) à bb2) ; la séquence précitée d'étapes b1) à b4) comprenant : b1) une étape où l'on imprègne les éléments en bois obtenus à l'étape a) d'au moins un produit de conservation du bois, b2) une étape où l'on fait chauffer les éléments en bois obtenus à l'étape b1) à une température d'au moins 51 ·C afin de fixer ledit produit de conservation du bois dans les éléments en bois précités, b3) une étape où l'on imprègne les éléments en bois obtenus à l'étape b2) d'une solution comprenant des groupes réactifs polymérisables, identiques ou différents, qui peuvent former un polymère dans des conditions de polymérisation, et b4) une étape où l'on soumet les éléments en bois obtenus à l'étape b3) à des conditions de polymérisation afin de polymériser les groupes réactifs précités ; la séquence précitée d'étapes bb1) à bb2) comprenant au moins les étapes suivantes : bb1) une étape où l'on imprègne les éléments en bois obtenus à l'étape a) d'un mélange composé d'au moins un produit de conservation du bois et de groupes réactifs polymérisables, identiques ou différents, qui peuvent former un polymère dans des conditions de polymérisation, et bb1) une étape où l'on chauffe les éléments en bois obtenus à l'étape bb2) à une température d'au moins 51 ·C afin de fixer le produit de conservation du bois et de polymériser les groupes réactifs précités. L'invention porte sur les éléments en bois traités obtenus selon ce procédé et sur leurs utilisations.
La présente invention concerne un fusible de limitation de courant cryogénique et un procédé pour produire un fusible de limitation de courant cryogénique. Ce fusible de limitation de courant cryogénique comprend un premier composite cryogénique et un second composite cryogénique. Au moins un de ces deux composites présente une résistivité croissante et non linéaire par rapport à la température et/ou au courant.
Matière solide à base de polysaccharides imprégnée et à stabilité améliorée procédés de préparation et solutions d'imprégnation utilisées.
Une matière solide à base de polysaccharides comprenant, dans sa masse, au moins un agent actif ayant des propriétés bactéricides, fongiques, insecticides et/ou comme retardateur de flamme, et au moins un agent complexant et/ou au moins une matrice polymérique comprenant un agent complexant. L'agent actif est constitué d'au moins un composé choisi dans le groupe constitué par le bore, la silice, l'aluminium, le phosphore, l'iode, leurs dérivés, les dérivés aluminosilicates, et leurs mélanges. La matière solide se caractérise par une stabilité améliorée et par un impact environnemental réduit, et permet de préparer des matériaux à base de particules de bois et des bois présentant une résistance particulière face aux agressions environnementales comme l'humidité.
Feuille d'alliage amorphe en FE 100-A-BPAMB et son procédé de fabrication.
La présente invention porte sur une feuille amorphe en Fe100-a-bPaMb, de préférence sous la forme d'une feuille libre, sur son procédé de fabrication par électrodéposition ou électroformage d'une solution de placage aqueuse et sur ses utilisations comme élément constitutif d'un transformateur, d'un générateur, d'un moteur, d'applications d'impulsions et de blindages magnétiques. La lettre "a" représente un nombre entier dans la plage allant de 13 à 24, la lettre "b" représente un nombre entier dans la plage allant de 0 à 4 et la lettre "M" est au moins un élément de transition autre que le fer (Fe). La feuille amorphe en Fe100-a-bPaMb a les propriétés suivantes : elle est amorphe comme cela est établi par le procédé de diffraction des rayons X, elle présente une épaisseur moyenne supérieure à 20 micromètres, une résistance à la traction dans la plage allant de 200 à 1 100 Mpa, une résistivité électrique de plus de 120 µ.OMEGA.cm et soit une induction à saturation élevée (Bs) supérieure à 1,4 T, soit un champ coercitif (Hc) inférieur à 40 A/m, soit une perte (W60) inférieure à 0,65 W/kg à des fréquence de puissance (60 Hz) et pour une induction de crête d'au moins 1,35 T et soit une perméabilité magnétique relative (B/µ0H) supérieure à 10 000, pour des valeurs basses de µoH.
Procédé de traitement du bois pour améliorer sa durée de vie et bois ainsi obtenu.
Procédé de traitement du bois consistant à injecter dans des cavités du bois une solution d'au moins un agent fongique et/ou d'au moins un agent bactéricide et/ou d'au moins un agent insecticide et d'au moins un monomère susceptible de former progressivement une matrice polymère dans les cavités du bois et ensuite un gel dans les cavités du bois. Les bois traités ainsi obtenus présentent une durée de vie amélioré.
Méthode d'extraction de préservatifs chimiques du bois par détente à la pression atmosphérique.
Les préservatifs et l'huile sont extraits du bois traité. Pour ce faire, on déchiquette le bois traité qu'on désire rebuter, on imprègne les copeaux avec une solution alcaline jusqu'à attendrissement des copeaux et modification de l'état chimique des produits à extraire. Le cas échéant, on peut faire subir aux copeaux un traitement avec de la vapeur saturée à pression superatmosphérique entre 170°C et 210°C suivi d'une détente explosive donnant des fragments de bois. On fait suivre d'une opération de raffinage dans un broyeur assurant le défibrage du bois. Il en résulte une libération substantielle des préservatifs des particules de bois au moins en partie défibrées. On recueille les préservatifs chimiques et l'huile séparément des particules de bois dans les phases aqueuses issues des étapes d'imprégnation, cuisson-détente et raffinage.
Méthode de réduction permanente de la dureté du bois par polymérisation in situ de prépolymères.
Un article en bois est placé dans un autoclave sous vide pour enlever l'air qu'il contient. Ensuite, la solution contenant un préservatif du bois, un prépolymère réticulable soluble dans l'eau et un initiateur de polymérisation est introduit dans l'autoclave. On effectue la polymérisation pour constituer un réseau polymère dans l'article en bois sous une atmosphère généralement libre d'oxygène, tandis que le préservatif est fixé au bois. Le résultat est un article en bois possédant une dureté réduite de façon permanente et un taux d'humidité accru à l'équilibre.
Matériaux nanocristallins lixivies, leur fabrication et leurs usages dans le secteur énergétique.
Des matériaux nanocristallins lixiviés ayant une grande surface spécifique sont particulièrement utiles pour stocker de l'hydrogène ou pour la fabrication d'électrodes pour la catalyse ou l'électrocatalyse, telles que celles utilisées dans les piles à combustile. Ces matériaux peuvent être fabriqués en préparant un matériau nanocristallin constitué d'un composite ou d'un alliage métastable d'au moins deux éléments chimiques distincts. Pour être nanocristallin, le matériau doit avoir une structure cristalline avec des cristaux de taille inférieure à 100 nn. Le matériau nanocristallin ainsi préparé est alors soumis à une lixiviation de façon à éliminer partiellement ou totalement au moins un des éléments du composite ou de l'alliage. Cette lixiviation donne au matériau résultant une structure poreuse et, de là, la grande surface spécifique requise.
Alliages nanocristallins du type FE3AL(RU) et usage de ceux-ci sous forme nanocristalline ou non pour la fabrication d'électrodes pour la synthèse du chlorate de sodium.
L'invention vise un alliage nanocristallin de formule : Fe3-X Al1+X My Tz; dans laquelle : M représente au moins une espèce catalytique choisi dans le groupe constitué par Ru, Ir, Pd, Pt, Rh, Os, Re, Ag et Ni; T représente au moins un élément choisi dans le groupe constitué par Mo, Co, Cr, V, Cu, Zn, Nb, W, Zr, Y, Mn, Cb, Si, B, C, O, N, P, F, S, Cl et Na; x est un nombre supérieur à -1 et inférieur ou égal à +1; y est un nombre supérieur à O et inférieur ou égal à +1; z est un nombre compris entre O et +1. L'invention vise aussi l'usage de l'alliage ci-dessus sous forme nanocristalline ou non pour la fabrication d'électrodes destinées notamment à la synthèse du chlorate de sodium.
Compositions de revêtement antimicrobiennes, aptes à être retirées, contenant un agent de rhéologie cationique, et procédés d'utilisation.
L'invention concerne un procédé pour lutter contre des microorganismes, comprenant l'opération consistant à revêtir une surface par une composition filmogène antimicrobienne, apte à être retirée. Plus particulièrement le procédé porte sur une composition de revêtement antimicrobienne, apte à être retirée, comprenant un agent de rhéologie cationique.