Réfection des ponts aux aménagements de Rapide‑7 et de Rapide‑2
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Ligne Info-projets
FAQ
Est-ce que les travaux vont entraîner des interruptions de service (pannes de courant) ?
Aucune interruption de service n’est à prévoir pour les résidents et résidentes de Cadillac ou des agglomérations voisines. Le courant sera interrompu pendant de courtes périodes chez les clients et clientes à proximité de la centrale, notamment dans les pourvoiries.
Hydro-Québec avertira la clientèle concernée avant chaque interruption.
Est‑ce qu’il sera possible de traverser le pont de la centrale de Rapide‑2 pendant les travaux ?
Pendant la durée du chantier, le pont de l’aménagement de Rapide‑2 sera fermé à toute circulation. Afin de minimiser l’impact de la fermeture du pont auprès des utilisateurs et utilisatrices, Hydro‑Québec fera installer une passerelle pour piétons, piétonnes et motoquadistes à l’aménagement de Rapide‑2. Toutefois, cette passerelle ne sera pas accessible en tout temps, mais seulement lorsque le chantier sera en pause. De plus, il est à prévoir que, du mois de mai 2023 au mois de septembre 2023, il sera impossible de traverser la rivière des Outaouais à l’aménagement de Rapide‑2. C’est en effet pendant cette période que sera fabriquée et installée la passerelle.
Une ligne téléphonique permettra d’obtenir de l’information sur l’horaire d’ouverture de la passerelle. La mise en service de cette ligne sera annoncée dans l’infolettre Info-projet à laquelle il est possible de s’abonner sur cette page Web.
Ouverture du pont pour la traversée des bateaux en début et en fin de saison
Étant donné qu’il ne sera pas possible pour les véhicules remorquant un bateau d’emprunter la passerelle pour piétons, piétonnes et motoquadistes, Hydro‑Québec exigera de l’entrepreneur général qu’il libère une voie de circulation sur le pont pendant quatre jours consécutifs, deux fois par année (début mai et fin octobre) pour permettre la traversée des bateaux.
Plusieurs utilisateurs et utilisatrices du pont de Rapide‑2 utilisent des quais situés en rive sud où ils amarrent leur bateau pendant la saison estivale.
Une ligne téléphonique permettra d’obtenir de l’information sur l’horaire d’ouverture de cette voie de circulation. La mise en service de cette ligne sera annoncée dans l’infolettre Info-projet à laquelle il est possible de s’abonner sur cette page Web.
Est-ce que les travaux seront suspendus pendant la saison de la chasse à l’orignal ?
Les travaux se poursuivront pendant la saison de chasse. Ils se dérouleront dans le périmètre des installations.
Quelles sont les retombées économiques régionales du projet ?
Des projets tels que la réhabilitation des ponts de nos aménagements de Rapide‑7 et de Rapide‑2 ainsi que la réparation et la solidification des évacuateurs de crues doivent être confiés à des entreprises spécialisées.
En avril 2021, un contrat a été accordé à l’entreprise Pomerleau inc. de Lévis pour la réalisation de travaux à Rapide‑7.
Le 7 avril 2021, Hydro‑Québec tenait un Rendez-vous de la sous-traitance afin de permettre aux entreprises régionales de se faire connaître de Pomerleau. Cette activité avait pour objectif de favoriser les retombées économiques régionales. Plus de 40 entreprises de la région ont participé au Rendez-vous de la sous-traitance. Une dizaine ont par la suite obtenus des contrats de cet entrepreneur.
Un deuxième appel de propositions a été lancé en août 2022 afin de poursuivre la séquence des travaux prévus à Rapide‑7. Au total, la valeur des deux contrats octroyés pour réhabiliter le pont et l’évacuateur de crues s’élèvera à environ 80 M$.
Un appel de propositions pour les travaux à réaliser à l’aménagement de Rapide‑2 a été lancé en novembre 2022. Nous estimons que le contrat qui sera donné en 2023 pour la réalisation des travaux à Rapide‑2 sera d’une valeur comparable à celle des contrats liés au chantier de Rapide‑7.
Nous prévoyons l’organisation d’une autre activité de maillage une fois que les contrats auront été octroyés, c’est-à-dire dans le courant de l’hiver 2023.
En lien avec ces travaux, Hydro‑Québec a lancé un appel de propositions régional en août 2020 visant le rafraîchissement de cinq maisons qu’elle possède à proximité des installations afin d’y aménager des bureaux de chantier. L’entreprise Industries Blais de Rouyn-Noranda a obtenu ce contrat.
Les achats de biens et de services (hébergement, restauration, essence) contribueront aussi aux retombées économiques régionales. Le chantier de Rapide‑7 a accueilli entre 30 et 40 travailleurs et travailleuses au cours des deux premières années de travaux. Nous prévoyons que le chantier de Rapide‑2, dont la première saison s’étalera de mai 2023 à décembre 2023, accueillera autant de travailleurs et travailleuses.
Est-ce que ces deux projets déclencheront un processus d’évaluation environnementale ?
Selon la législation en vigueur, les projets de réhabilitation des ouvrages en béton des aménagements de Rapide‑7 et de Rapide‑2 ne nécessitent pas de processus d’évaluation environnementale.
En règle générale, ce processus s’applique aux projets de construction de nouvelles installations de production ou de transport d’électricité.
Bien qu’aucune exigence légale ne le requière, Hydro‑Québec tient à rester en contact avec les personnes et les groupes concernés. Tout au long du chantier, il sera possible de communiquer avec nous au moyen de la ligne Info-projets, au 1 833 364-5384, ou par courriel : Godin.Karine@hydroquebec.com.
Est-ce qu’une consultation du milieu aura lieu dans le cadre de ces deux projets ?
Une démarche de communication a été entamée à l’automne 2020 et se poursuit depuis. Une trentaine d’organisations ont été rencontrées ou du moins contactées afin d’être informées des travaux à venir et de la fermeture des ponts.
Près de 300 titulaires de baux d’abris sommaires et de villégiature à proximité de nos installations de Rapide‑2 et de Rapide‑7 ont été contactés par la poste. Les lettres invitaient les titulaires à communiquer avec Hydro‑Québec. Plus d’une quarantaine de personnes ont communiqué directement avec nous depuis le début de la consultation, soit par courriel, soit au moyen de la ligne téléphonique Info-projets, soit en se présentant en personne lors de rencontres.
Les communications avec les utilisateurs et utilisatrices des ponts se poursuivront pendant toute la durée des travaux de réhabilitation des aménagements de Rapide‑2 et de Rapide‑7. Nous vous invitons à vous abonner à l’infolettre Info-projet – Réhabilitation des ponts aux aménagements de Rapide‑7 et de Rapide‑2 pour tout savoir sur l’avancement des travaux et des mesures mises en place pour réduire les inconvénients liés à la fermeture des ponts. Vous pouvez vous abonner en cliquant sur le bouton M’abonner qui se trouve au bas de cette page.
Pour nous joindre : ligne Info-projets, 1 833 364-5384, ou courriel :Godin.Karine@hydroquebec.com.
Qu’est-ce qu’un évacuateur de crues ?
Cet ouvrage aide à gérer le débit d’un cours d’eau pendant les périodes de crues. Une crue est une hausse ponctuelle du niveau des eaux, phénomène naturel qui s’observe souvent au printemps, lors de la fonte des neiges, ou pendant des périodes marquées par des précipitations abondantes et soutenues.
Comment fonctionne l’évacuateur de crues de l’aménagement de Rapide‑7 ?
À l’aménagement de Rapide‑7, l’évacuateur compte 19 vannes ou portes. Pour ouvrir ces vannes, il faut soulever les poutrelles de bois qui bloquent le passage de l’eau, comme si on ouvrait une porte pour permettre à celle‑ci de s’écouler de l’autre côté.
Diaporama
Le contenu qui suit est un diaporama d’images sur : Les normes
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Trois vannes de l’évacuateur de crues – Rapide‑7
Inspection en appui sur cordes, juillet 2020 -
Intérieur d’une vanne de l’évacuateur de crues – Rapide‑7
Inspection en appui sur cordes – Rapide‑7, juillet 2020 -
Chariot‑treuil qui soulève le couvercle donnant accès aux poutrelles de bois de l’évacuateur, Rapide‑7, juillet 2020 -
Vue de la première poutrelle sur le pont de l’évacuateur de crues, Rapide‑7, juillet 2020
Inspection en appui sur cordes, juillet 2020
Est‑ce que les travaux vont modifier le niveau de l’eau de la rivière des Outaouais à proximité des centrales ?
Non. Les travaux n’auront pas d’incidence sur le niveau de l’eau de la rivière des Outaouais.
Le saviez‑vous ? La production d’électricité sur le territoire de Rouyn‑Noranda
La goutte d’eau qui passe dans une turbine à la centrale de Rapide‑7 prend six heures pour atteindre la centrale de Rapide‑2 et passer de nouveau dans une turbine.
Centrale alimentée par le réservoir Decelles | |
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Mise en service – 1941 | Longueur du lien interrives – 381 m |
Puissance installée – 61 MW | Capacité d’alimentation – 22 000 maisons |
Groupes turbine-alternateur – 4 | Superficie du réservoir – 200 km2 |
Hauteur de chute – 20,7 m (68 pi) |
Centrale au fil de l’eau (sans réservoir) | |
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Mise en service – 1954 | Longueur du lien interrives – 310 m |
Puissance installée – 61 MW |
Capacité d’alimentation – 22 000 maisons |
Groupes turbine-alternateur – 4 |
Superficie du réservoir Aucun réservoir |
Hauteur de chute – 20,4 m (67 pi) |
Photos d’archives d’Hydro‑Québec datant de la période de la construction de l’aménagement de Rapide‑7. La centrale de Rapide‑7 est la deuxième centrale construite en Abitibi‑Témiscamingue, après celle des Rapides‑des‑Quinze en 1923. En 1939, date de début de la construction de Rapide‑7, un « village de compagnie » est aménagé à proximité du chantier. Avec l’arrivée de la semi-automatisation en 1967-1968, il n’est plus nécessaire d’avoir de la main d’œuvre à proximité : c’est le commencement de la fin pour ce village.
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Village de Rapide‑7, 18 mai 1939
Jusqu’en 1968, une soixantaine de travailleurs habitent au village pour assurer le bon fonctionnement de la centrale. -
Village de Rapide‑7, 9 avril 1941
Le village compte environ trente maisons, une école, une église, un garage, un bureau de poste et un magasin général. -
Rapide‑7, 9 avril 1941
Salle à manger des hommes où les attend le cuisinier. -
Rapide‑7, 27 mai 1940
Coffrages en bois servant à la construction de l’aménagement de Rapide‑7. -
Rapide‑7, 1940
Construction de la prise d’eau en amont de la centrale. -
Rapide‑7, 1942
Vue sur l’évacuateur de crues à partir de la rive est de la rivière des Ouataouais. -
Rapide‑7, 27 mars 1941
Rang de Rapide‑7. Au loin, le transport du treuil d’une vanne de prise d’eau. -
Rapide‑7, 1960
Vue aérienne de la centrale et de son village, avec une grande quantité de billots de bois dans la passe à billes.
Jusqu’en 1968, une soixantaine de travailleurs habitent au village pour assurer le bon fonctionnement de la centrale.