Dans le courant continu, les électrons se déplacent toujours dans le même sens.
Dans un alternateur, un aimant, appelé rotor, tourne à l’intérieur d’une bobine de fils fixe, appelée stator, ce qui induit un courant dans les fils de la bobine. Parce que l’aimant a deux pôles, un positif et un négatif, le courant oscille : c’est du courant alternatif. Ce principe permet de produire plus de 99 % de l’énergie électrique consommée dans le monde.
La fréquence du courant alternatif dépend de la vitesse à laquelle tourne le rotor. Dans notre réseau électrique à 60 Hz, les électrons changent de direction 120 fois par seconde !
L’émergence du courant alternatif comme technologie dominante
En matière de transport d’électricité, le courant alternatif l’emporte sur le courant continu. Mais ce ne fut pas toujours le cas. Il y a un peu plus de 100 ans, une grande rivalité existait entre les promoteurs du courant alternatif, dont George Westinghouse, et du courant continu, comme Thomas Alva Edison. On était à l’aube de l’ère de l’électricité et les industriels américains cherchaient un moyen efficace d’acheminer cette nouvelle énergie de la centrale à l’usine. En 1887, Nikola Tesla a opté pour le courant alternatif ; il a mis au point le premier système pratique pour la production et le transport du courant alternatif.
Dans une pile, une réaction chimique engendre un mouvement d'électrons, qui se déplacent dans un seul sens dans le conducteur, du pôle négatif vers le pôle positif. On appelle ce courant électrique un courant continu.
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