Consommation de l’électricité
Quand on appuie sur un interrupteur – et que notre électricité est d’origine hydraulique, comme au Québec –, on commande un supplément d’eau en vue d’un turbinage plus intense, d’une production d’hydroélectricité accrue et d’un mouvement d’énergie plus important de la centrale à son appareil.
Ce n’est pas la mise en marche d’un seul appareil comme le téléviseur qui fera une grosse différence. Mais imaginez que tout le monde au Québec allume le leur en même temps ! L’appel d’énergie électrique devient alors considérable. Et pourtant, c’est ce qui se produit tous les jours, par exemple lorsque nous allumons tous notre cuisinière pour préparer le souper vers les 18 heures.
En distribution d’électricité comme en alimentation d’eau, il vaut mieux « en avoir trop pour en avoir assez » que le contraire. Dès qu’on produit du courant, il faut l’utiliser. Et la proposition inverse est tout aussi vraie : dès qu’on allume un appareil, l’électricité doit être là. Peu importe la quantité demandée, le fournisseur d’électricité doit y répondre instantanément ! C’est grâce à la souplesse de ses moyens de production qu’il pourra réagir rapidement et de manière efficace aux variations de la demande.
Si la demande croît substantiellement, à cause des rigueurs de l’hiver québécois, par exemple, le fournisseur d’électricité doit en distribuer davantage. Quand la demande chute, durant l’été québécois par exemple, un producteur comme Hydro-Québec peut turbiner moins intensément et ainsi emmagasiner de l’eau dans ses réservoirs.
© Hydro-Québec, 1996-2024. Tous droits réservés.