Semaine 5
Comme prévu, Caroline a atteint la portion la plus difficile de son expédition. Partie du poste Micoua, à Rivière-aux-Outardes, au début de cette cinquième semaine, elle a avancé lentement, mais sûrement, vers la centrale aux Outardes-4, puis vers la centrale Bersimis-1.
Sur le terrain, la réalité est très difficile : le sol est très accidenté et recouvert de plus d’un mètre de neige très lourde et mouillée qui s’enfonce sous le poids de Caroline. Il n’est donc pas rare pour notre aventurière de devoir avancer avec de la neige jusqu’à la taille. Même avec des bonnes raquettes, les conditions sont loin d’être idéales, et ce, sans compter tous les détours qu’elle doit faire pour trouver des endroits sécuritaires où traverser les cours d’eau.
Les journées sont longues et fatigantes. À des températures sous 0 oC. les nuits ne sont pas toujours reposantes, surtout quand Caroline s’installe dans sa tente avec des vêtements humides.
Lors d’un échange téléphonique, elle nous a décrit ce qu’elle vivait sur le terrain :
À certains moments, pour avancer, je dois chercher une force intérieur qui, je l’avoue, est parfois un peu difficile à trouver. Mais je continue, un pas à la fois.
Pour terminer cette semaine pleine de défis, le chef de mission Samuel Ostiguy est allé sur le terrain à la rencontre de Caroline pour lui apporter son soutien et un ravitaillement de matériel adapté aux conditions de terrain, ainsi que de la nourriture supplémentaire.
Ensemble à la centrale Bersimis-1 , ils étudient minutieusement le prochain tronçon du parcours et se préparent pour la suite alors qu’elle se dirigera vers le Saguenay–Lac-Saint-Jean. Un court arrêt, un peu de répit et de réconfort, pour mieux repartir ensuite !
Elle sera prête, avec le courage, la persévérance et la détermination qu’on lui connaît, mais maintenant plus que jamais, Caroline a besoin de nos encouragements !
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