Poste à 120-25 kV et ligne d’alimentation à 120 kV dans le secteur de Rawdon

Oui, et ce, pour les raisons suivantes :

• Les postes alimentant la région, soit le poste source Paquin et les postes satellites de Saint-Charles et de Sainte-Marguerite, arrivent à la fin de leur vie utile.
• Par ailleurs, la région connaît une croissance soutenue. Dans le contexte énergétique actuel (objectifs de décarbonation, croissance de l’économie, déploiement de la fibre optique, électrification des transports, etc.), la demande d’électricité de la région dépasse la capacité du réseau actuel à 69 kV.

Autrement dit, il est essentiel que nous convertissions le réseau à 120 kV afin d’assurer la fiabilité du service d’électricité et de répondre adéquatement aux besoins futurs en énergie.

Pour un avenir énergétique plus propre et durable, nous devons mieux consommer l’électricité. Toutefois, la conversion du réseau à la tension de 120 kV demeure nécessaire. Voici pourquoi :

• Les postes alimentant la région arrivent à la fin de leur vie utile et doivent être remplacés. Il est essentiel que nous convertissions réseau à 120 kV afin d’assurer la fiabilité du service d’électricité.
• De plus, la demande d’électricité de la région a augmenté ces dernières années et dépasse déjà la capacité des postes de Saint-Charles et de Sainte-Marguerite. Le poste de Magnan, situé à Sainte-Julienne, est utilisé en renfort jusqu’à ce que le nouveau poste satellite soit mis en service. Ce nouveau poste devra être alimenté à 120 kV pour répondre aux besoins actuels et futurs de la région.

Voici les critères qui ont servi à définir la zone d’implantation potentielle, à l’intersection des routes 125 et 335 et à la limite entre Rawdon et Chertsey

• Proximité de la clientèle desservie par les postes de Sainte-Marguerite et de Saint-Charles, pour assurer la qualité du service
• Proximité du réseau routier
• Souci de minimiser la longueur de la ligne d’alimentation en provenance du futur poste Jean-Jacques-Archambault
• Réutilisation maximale du réseau de distribution existant, pour éviter des travaux supplémentaires

Autrement dit, il est essentiel que nous convertissions le réseau à 120 kV afin d’assurer la fiabilité du service d’électricité et de répondre adéquatement aux besoins futurs en énergie.

Au cours des prochains mois, nous élaborerons les options possibles en tenant compte des commentaires recueillis lors de la consultation préalable et dans le cadre du sondage en ligne. Nous prévoyons vous consulter sur le tracé de la ligne au printemps 2025. Cette consultation, combinée à notre démarche environnementale, nous guidera dans la sélection du tracé de moindre impact.

La zone d’étude étant composée en majorité de terrains privés, la ligne en traversera donc certains. Lors de l’élaboration des tracés de ligne, Hydro-Québec tente de s’éloigne du milieu bâti, dans la mesure du possible. Notons également qu’Hydro-Québec acquiert des droits de servitude pour le passage de ses lignes de transport.

Par ailleurs, nous déployons des efforts soutenus afin d’assurer une intégration optimale de la ligne dans son environnement. Notre méthode d’évaluation environnementale prévoit une étude détaillée du paysage. Cela comprend la recherche des arrière-plans permettant une absorption visuelle efficace de la ligne, l’utilisation des écrans visuels existants et l’exploitation de la topographie pour une meilleure harmonisation avec l'environnement. Le choix judicieux de l’emplacement de chacun des pylônes et du type de support selon le milieu traversé peut également faciliter l’intégration visuelle d’une ligne et réduire l’impact sur les terrains privés.

Hydro-Québec privilégie toujours la conclusion d’ententes de gré à gré et, dans plus de 95 % des cas, elle réussit à conclure de telles ententes avec les propriétaires. L’expropriation est une mesure d’exception.

La largeur de l’emprise de la ligne variera en fonction du type exact de pylône utilisé et des méthodes de maintenance requises. Bien qu’il soit encore très tôt dans le projet pour confirmer la distance, car les aspects techniques n’ont pas encore été définis, la ligne pourrait nécessiter une emprise d’une largeur d’une cinquantaine de mètres. Ainsi, selon les données préliminaires, la distance minimale entre le centre de la ligne (le centre du pylône) et une résidence serait la moitié de cette largeur (de 25 à 30 m).

Le projet prévoit la construction d’une ligne de transport aérienne. Nous ne connaissons pas la hauteur des pylônes à ce stade du projet, mais la hauteur moyenne devrait être de l’ordre d’environ 40 à 50 m.

Si le projet se déroule comme prévu, les travaux de construction auront lieu en 2028-2029. Nous commencerons par les travaux préparatoires qui incluent le déboisement et la construction des chemins d’accès. Par la suite, nous allons procéder à la mise en place des fondations, à l’assemblage des pylônes au sol, leur montage et au déroulage des conducteurs. Une inspection sera ensuite réalisée avant la mise en service de la ligne.

Des mesures de mitigation seront mises en place pour limiter les inconvénients liés aux travaux pour la collectivité touchée. Nous allons collaborer avec des partenaires du milieu pour la planification des travaux. Les personnes et les entreprises touchées seront informées de leur commencement.

Hydro-Québec procédera à des appels d’offre afin obtenir les services de fournisseurs qualifiés pour les différents volets du projet. Les fournisseurs sélectionnés auront besoin de main d’œuvre, il y aura donc des possibilités d’emplois dans la région.

Afin de maintenir la qualité du service, les infrastructures actuelles, soit les postes Paquin, de Saint-Charles et de Sainte-Marguerite ainsi que la ligne à 69 kV, demeureront en place jusqu’à la mise en service du nouveau poste et de la ligne à 120 kV qui l’alimentera. Afin d’éviter de déranger la population, Hydro-Québec effectuera la majeure partie des travaux sur le réseau de distribution sans interrompre le service d’électricité. Si une interruption ponctuelle est nécessaire, tous les clientes et clients touchés en seront préalablement informés. À terme, le projet contribuera à l’amélioration de la qualité du service dans la région.