Modernisation du réseau de l’Estrie

• Moins de 1 % du réseau de transport d’électricité d’Hydro-Québec est enfoui, soitenviron 200 km sur un total de plus de 35 000 km de lignes de transport (de 69 kV à 450 kV).
• Une ligne souterraine coûte généralement plus cher à construire qu’une ligne aérienne,vu le prix élevé du câble isolé et l’importance des travaux à effectuer.
• Les projets souterrains présentent aussi des impacts environnementaux – de constructionet résiduels – selon les milieux traversés (ex. : éléments naturels sensibles et cours d’eau) et peuvent exiger des méthodes de construction particulières dans des milieux moins propices.
• La durée de vie d’une ligne souterraine (de 40 à 60 ans) est environ deux fois plus courte que celle d’uneligne aérienne (de 80 à 100 ans).
• L’enfouissement demeure une exception partout dans le monde. On y a recours lorsque la distance à couvrir est courte, par exemple dans le centre des grandes villes, là oùl’espace est insuffisant ou lorsqu’il y a un obstacle infranchissable par une ligne aérienne.

Les champs électriques et magnétiques (CEM) ont fait l’objet d’un grand nombre d’études scientifiques au cours des 40 dernières années par différents organismes indépendants d’Hydro-Québec, et ce, partout dans le monde. L’examen des résultats de l’ensemble des études révèle que l’exposition aux CEM ne représente aucun risque reconnu pour la santé.

• Les lignes de transport, tout comme les routes et les voies ferrées, font partie intégrante de notre paysage moderne.
• Bien que les préoccupations soient réelles, il est difficile de cerner, de façon probante, l’impact de la présence d’une ligne ou d’un poste sur les comportements des acheteurs et des vendeurs de maisons ou d’immeubles.
• Les experts montrent que plusieurs facteurs influent sur la valeur des propriétés, dont les conditions du marché, la proximité des écoles et des parcs, l’accès au transport, le voisinage et la qualité des bâtiments.
• Hydro-Québec adopte une approche de réduction à la source des impacts sur le paysage et met de l’avant plusieurs mesures pour éviter les impacts importants à proximité des propriétés.

Afin de concevoir les solutions les mieux adaptées à une intégration harmonieuse des nouvelles installations, Hydro-Québec mise sur une collaboration avec la population et les diverses organisations régionales concernées par l’aménagement et le développement de l’Estrie :

• Nous avons mené une consultation régionale sur l’ensemble du plan de modernisation.
• Nous travaillons en collaboration avec les intervenantes et intervenants régionaux, les groupes économiques, les groupes environnementaux, les municipalités, les organismes locaux, les propriétaires touchés et les résidents et résidentes.
• Nous adaptons notre approche à chacun des projets, en fonction des besoins du milieu et en accordant une attention particulière aux personnes directement touchées.
• Nous recueillerons de la rétroaction après chacune des étapes.

La modernisation du réseau électrique de l’Estrie répondra aux besoins de la région. Elle permettra : 

• d’augmenter la capacité du réseau de la région ;
• d’assurer la fiabilité du service d’électricité ;
• de soutenir, d’encourager et de promouvoir le développement économique et touristique régional.