Transport de l’électricité
Neuf grandes étapes permettent de construire un poste d’électricité qui sert à abaisser le niveau de tension électrique provenant des lignes de transport. De nombreux corps de métier se succèdent afin de relever ce défi. À chaque étape, nous adoptons des pratiques rigoureuses pour la sécurité sur le chantier, la qualité du projet et la protection de l’environnement.
Vue aérienne de l’emplacement du poste Judith-Jasmin. Ce type de poste reçoit l’électricité des lignes de transport de 735 kV et moins.
Avant toute intervention, il est important de définir la zone des travaux et de la clôturer afin de pouvoir ensuite gérer les accès de façon sécuritaire.
Par la suite, des avis de travaux et des pancartes de chantier sont installés afin de tenir les citoyens informés durant la période de construction du poste. En règle générale, ces derniers ont aussi accès à d’autres sources d’information telles que : une page Internet, une ligne info-projet, des bulletins info-travaux, des communiqués, etc. Aussi, ils ont la possibilité de se référer au conseiller Relations avec le milieu associé au projet.
Durant tout le processus, des surveillants sur le chantier s’assurent du respect et de la conformité de toute action sur le plan environnemental, mais aussi sur le plan de la sécurité et de la qualité du projet.
Nous devons clôturer la zone des travaux afin de sécuriser les lieux.
Un conseiller Relations avec le milieu est associé aux projets majeurs et différents outils de communication sont utilisés selon les besoins.
À cette étape, lorsque la surface des travaux est boisée, il faut d’abord couper les arbres.
Ensuite, nous pouvons niveler le terrain et effectuer le terrassement.
Les travailleurs au chantier assurent l’aménagement de l’aire de travail en prenant bien soin de mettre de côté la terre végétale jusqu’à son éventuelle réutilisation.
Le terrain a été nivelé pour la construction du poste Judith-Jasmin (2016).
C’est à cette étape que nous effectuons l’excavation, construisons les coffrages, installons les armatures et faisons le bétonnage.
En plus de la construction des fondations, nous réalisons tous les éléments de béton enfouis comme le bassin de récupération.
Travaux d’excavation au poste Fleury.
Les fondations, qui soutiendront les charpentes et les autres équipements du poste, sont mises en place.
La construction d’un bassin au pourtour des fondations des transformateurs permet de s’assurer que l’on récupérera l’huile en cas de déversement.
L’installation de la grille de mise à la terre vise à assurer la sécurité des gens et des équipements. Cette grille, enfouie dans le sol, assure un chemin de retour pour le courant de défaut.
Grille de mise à la terre – Les fils métalliques qui forment un quadrillé seront ensuite recouverts.
Comme son nom l’indique, ce bâtiment abrite l’équipement de commande et de protection.
De fait, la plupart des postes sont automatisés et commandés à distance ; seuls les postes de très grande envergure ont un personnel technique en permanence, l’entretien de la plupart des autres postes étant confié à des équipes mobiles.
La simulation 3D peut permettre aux citoyens de mieux visualiser le futur bâtiment de commande lors de rencontres publiques.
Le bâtiment comprend l’équipement de commande et de protection.
Un technicien installe l’équipement dans un panneau de disjoncteurs.
Une fois que le poste est en service, les données des appareils sont transmises au centre de téléconduite.
Après la mise en place des fondations, nous procédons aux remblais des fondations et au nivellement de la cour. Le remblai se fait avec des matériaux granulaires spécifiques aux besoins : sable, gravier, pierres, etc.
Le terrain est remblayé au poste aux Outardes.
Une fois le béton prêt, certaines charpentes d’acier sont érigées afin d’accueillir et de soutenir les équipements électriques, d’autres charpentes permettent la construction du bâtiment de commande.
Des travailleurs spécialisés font le montage des charpentes d’acier.
Au poste de Mont-Tremblant (2009), plus de 25 500 boulons étaient requis pour l’assemblage des charpentes d’acier. Le poids de l’ensemble des charpentes était ainsi évalué à plus de 13 000 kg.
Une fois les charpentes en place, nous procédons à l’installation des appareils sur les fondations ou sur les structures d’acier, selon les différents types d’appareillage.
Pour en savoir plus sur les différents appareils, vous pouvez utiliser les liens suivants :
Chaque équipement est ensuite raccordé à la salle de commande dans le bâtiment qui est alors en construction.
Nous érigeons une clôture permanente autour des nouvelles installations afin d’assurer la sécurité de tous. Ensuite, nos techniciens testent les équipements alors que les installations ne sont pas encore reliées au réseau électrique. Finalement, nous mettons le poste en service et l’électricité circule sur le réseau.
Pour en apprendre davantage sur les différents appareils d’un poste, vous pouvez consulter la section Fonctionnement d’un poste.
Un transformateur de puissance au poste Saint-Bruno-de-Montarville (2013).
Grâce aux transformateurs de puissance, l’électricité passe d'une tension de transport très élevée à une tension moins élevée, ce qui permet ensuite sa distribution.
Les transformateurs sont très lourds. Par exemple, au poste de Baie-Saint-Paul (2016), chaque transformateur pèse 80 tonnes, ce qui correspond au poids d’environ 55 automobiles.
Nous terminons le projet avec les aménagements paysagers, tels que la plantation d’arbres, l’élaboration de buttes de terre et plus encore, selon les cas.
Pour clore les travaux, nous effectuons le terrassement, la démobilisation du chantier et l’inspection finale en laissant sur place uniquement les équipements d’exploitation.
Dans cette simulation (2016) du futur poste Saint-Patrick à 315-25 kV, on peut voir l’ajout d’arbres comme écran visuel.
L’aménagement paysager du site assure l’intégration harmonieuse du poste dans son environnement.
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