Option de gestion de la demande de puissance

Crédit obtenu depuis sa première participation à la gestion de la demande de puissance à l’hiver 2016-2017 :

377 000 $, dont 48 775 $ en 2023-2024

Document vidéo : https://www.youtube.com/embed/f3AvHR1xqUM
Durée : 3 minutes 06 secondes

Premier de classe en consommation responsable

Au Cégep de Saint‑Hyacinthe, former les citoyennes et citoyens de demain, c’est non seulement leur transmettre des connaissances, mais c’est aussi leur montrer l’exemple. Et en matière de développement durable, cet établissement figure parmi les premiers de classe. Mieux consommer l’électricité ? Une évidence. Alors, quand Hydro‑Québec a lancé l’option de gestion de la demande de puissance (GDP), la direction du Cégep n’a fait ni un ni deux et y a inscrit l’établissement. Depuis, année après année, l’option lui permet de dégager une marge de manœuvre financière pour investir dans les services à la communauté étudiante, qui sont au cœur de sa mission.

La responsabilisation : une valeur bien ancrée

La consommation responsable de l’énergie, le Cégep en a fait une priorité depuis longtemps. Dès 1991, il a marqué les esprits en mettant sur pied un projet expérimental de géothermie, encore cité en exemple aujourd’hui. Lorsque des travaux de construction et de rénovation ont été réalisés, plusieurs décisions ont été prises dans une optique d’efficacité énergétique. Puits géothermiques, récupération de chaleur, équipements performants : le Cégep a toujours cherché à optimiser ses installations pour réduire sa consommation, limiter son empreinte environnementale et s’inscrire comme un chef de file du développement durable.

Au centre de cet engagement se trouve une valeur fondamentale pour le Cégep de Saint‑Hyacinthe : la responsabilisation. « Chaque personne sur la planète a un rôle à jouer pour protéger l’environnement, affirme Fanie‑Claude Brien, directrice générale par intérim. En tant que cégep, notre mission consiste entre autres à outiller celles et ceux que nous formons pour en faire des citoyennes et citoyens engagés, aptes à faire des choix éclairés et responsables. Et ça commence par donner l’exemple. Il faut que les actions soient conséquentes avec les discours. »

Participer à l’option GDP s’aligne parfaitement sur cette philosophie. En réduisant son appel de puissance lors d’événements de pointe, l’établissement – comme quelque 1 800 entreprises et organismes québécois – aide Hydro‑Québec à répondre à la demande sans s’approvisionner auprès de sources plus coûteuses et moins vertes. C’est un geste que chacune et chacun peut faire et qui profite à toute la collectivité.

« Pour nous, c’est aussi une bonne façon de contribuer aux objectifs ambitieux d’exemplarité de l’État, qui vise une réduction de 20 % de la consommation unitaire d’énergie dans les établissements d’enseignement supérieur d’ici 2029-2030 », ajoute Mme Brien.

Une solution simple

Les systèmes de chauffage des bâtiments du Cégep de Saint‑Hyacinthe sont alimentés par deux sources d’énergie : l’électricité, en priorité, et le gaz naturel, en soutien. Lorsqu’Hydro‑Québec annonce un événement de pointe, Éric Villemaire, coordonnateur de l’entretien et des ressources matérielles, intervient pour mettre le chauffage électrique en pause et activer le système au gaz naturel.

Pour simplifier et optimiser cette manœuvre, le Cégep a fait ses devoirs. Il s’est doté d’un système de gestion du bâtiment et de points de régulation pour tout automatiser. Un investissement stratégique, que l’établissement a pu rentabiliser en moins d’un an.

« En misant sur la complémentarité de nos sources d’énergie et en automatisant une routine propre à la gestion de la demande de puissance, nous optimisons notre consommation, explique‑t‑il. C’est simple à mettre en œuvre, et les activités du Cégep se déroulent normalement dans des locaux toujours confortables. »

Des retombées pour la communauté étudiante

Aussi simple soit‑elle, cette manœuvre est fort rentable. À l’hiver 2023-2024, malgré le faible nombre d’événements de pointe en raison des conditions exceptionnellement douces, l’établissement a réduit sa demande de puissance de 791,8 kW – l’équivalent de la consommation d’électricité de 160 habitations, ce qui lui a valu un crédit de 48 775 $. Depuis son inscription à l’option GDP, le Cégep de Saint‑Hyacinthe a obtenu un crédit de 377 000 $, en plus d’économiser sur ses factures.

« En tant qu’établissement public, le Cégep a le devoir de gérer les fonds qui lui sont confiés de manière exemplaire, souligne Mme Brien. Ces sommes viennent des coffres de l’État, donc de tout le monde. L’option GDP est un des moyens à notre portée pour bien gérer notre budget. C’est aussi une façon de promouvoir la responsabilisation. Les économies réalisées nous permettent de dégager une marge de manœuvre financière pour investir dans la qualité des services à la communauté étudiante. »

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