238 000 $ en appui financier

75 % du coût total des équipements grâce au programme Solutions efficaces

Objectif : Améliorer la performance des séchoirs en misant sur trois mesures clés :

  • la récupération de chaleur
  • l’ajout d’entraînements à fréquence variable sur les moteurs des ventilateurs
  • l’installation de sondes capacitives
Document vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=UhfYvuE4CxE
Durée : 3 minutes

Entre tradition familiale et solutions énergétiques durables

La fibre environnementale, Arthur Girard, fondateur de la Scierie Girard, l’a toujours eue. En 1955, lorsqu’il produisait ses premières planches dans ses installations de Bégin, au Saguenay, il pensait déjà à l’avenir de la forêt. Quatre générations plus tard, l’entreprise familiale demeure un modèle de croissance durable, révolutionnant ses procédés pour assurer une gestion optimale de l’énergie.

Exploiter les ressources de la façon la plus durable

« La forêt de la Scierie, c’est comme un jardin qu’on cultive, affirme Benoît Girard, aujourd’hui à la tête de l’entreprise. On récolte, on sème, on récolte, on sème… C’est à l’infini. On a toujours eu le souci de régénérer la forêt. »

Ainsi, les arbres qui peuplent le « jardin » des Girard sont ceux‑là mêmes que son père y a plantés, il y a près de 50 ans. « Aujourd’hui, on coupe dans des secteurs où mon arrière‑grand‑père et mon grand‑père ont déjà coupé », raconte Kim, la fille de Benoît.

Si la Scierie Girard demeure attachée aux valeurs de son fondateur, elle s’est aussi bâtie grâce à la capacité d’innovation des générations suivantes. Pensons à Benoît, toujours à la recherche de nouvelles technologies, à son frère Jean‑Pierre, qui partage avec lui le savoir‑faire familial, ou à Kim, candidate à la profession d’ingénieure. Active dans la scierie, cette dernière propose des idées novatrices et apprend de son père en vue de prendre la relève.

Le séchage du bois : crucial, mais énergivore

« Lorsqu’il est coupé, le bois contient entre 75 et 80 % d’humidité. Pour le rendre utilisable, nous devons réduire ce taux à 15 % », explique Benoît. Un séchage efficace permet de prévenir le développement de parasites et de respecter les normes d’exportation. Cette étape cruciale représente environ 70 % de la consommation d’énergie de l’entreprise. Suffisamment pour que les Girard se mettent en quête de solutions pour optimiser les procédés, avec un double objectif : économiser l’électricité et améliorer la performance de la scierie.

Améliorer la performance des séchoirs : trois mesures clés

Pour atteindre son objectif, la Scierie Girard a misé sur trois mesures clés :

  1. La récupération de chaleur entre les séchoirs et la réintroduction de cette énergie dans ses procédés, maximisant ainsi l’efficacité énergétique.
  2. L’ajout d’entraînements à fréquence variable sur les moteurs des ventilateurs, ceux‑ci n’ayant pas à fonctionner à plein régime pendant tout le cycle de séchage, ce qui permet des économies d’énergie.
  3. L’installation de sondes capacitives, en remplacement des anciens dispositifs de contrôle d’humidité.

La dernière mesure, particulièrement novatrice, a conduit Benoît Girard à consulter ses partenaires d’Hydro‑Québec, Denis Pelletier, délégué commercial, et Jean‑Guy Duchaine, expert technique. La réponse a été encourageante :

« Une scierie, ça consomme tellement d’énergie qu’en investissant 318 000 $ dans cet équipement, l’économie de 1 ou 2 % est rentable », lui a expliqué M. Duchaine.

Des économies majeures et des appuis financiers

Grâce au programme Solutions efficaces, la Scierie Girard a obtenu un appui financier de 238 000 $, soit 75 % du coût total des équipements. Et les résultats ? Ils vont au-delà des prévisions, puisque l’économie d’énergie s’élève à 6 %, ce qui se traduit par une réduction des coûts d’exploitation et par une compétitivité accrue sur le marché international. « On économise la valeur d’une centaine de camions-remorques de bois annuellement. Ça a rentabilisé l’investissement en seulement six mois », indique M. Girard.

En faire plus pendant les événements de pointe en hiver

Les Girard ont compris que, pour une scierie, la gestion stratégique de l’énergie représente une petite mine d’or.

Depuis 2017, quand Hydro‑Québec envoie un avis d’événement de pointe, la Scierie Girard arrête les ventilateurs de ses séchoirs pendant trois heures, le temps que la demande d’électricité revienne à la normale au Québec. En échange, elle obtient un crédit substantiel à la fin de l’hiver. En moyenne, l’entreprise efface 700 kW pendant les événements de pointe, sans compromettre l’efficacité de ses procédés.

« Toutes les scieries qui doivent sécher du bois peuvent s’inscrire à l’option de gestion de la demande de puissance, souligne M. Pelletier. C’est un geste vraiment simple qui ne compromet pas la qualité du séchage et qui permet de récolter des montants vraiment intéressants. »

Vous désirez faire des économies sur votre facture d’électricité tout en optimisant votre consommation d’énergie ? Hydro‑Québec peut vous aider dans votre démarche avec son programme Solutions efficaces.

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